Pourquoi individualiser ?
Quels enjeux économiques sur l'eau et le chauffage ?
Le chauffage représente 66 % des consommations d’énergie dans l’habitat, tandis que 53% des charges sont représentées par l’eau et le chauffage.
Et l’augmentation récente du prix de l’énergie n’a fait qu’accroitre la part du chauffage comme principal poste de dépense en habitat collectif.
Dans un contexte de sobriété énergétique, l’optimiser apparaît comme une nécessité pour limiter ses dépenses mais également préserver notre environnement.
L’un des leviers majeurs d’économie d’énergie est de responsabiliser chaque occupant sur ses habitudes en l’informant et en lui offrant les moyens d’agir sur sa consommation.
Sans compteur individuel, une répartition inéquitable
Dans un immeuble chauffé collectivement, le partage de la facture se fait habituellement selon les tantièmes ou au prorata de la surface de l’appartement, même si, d’un logement à l’autre, les résidents ne consomment pas l’énergie de la même manière.
Ainsi, et sans compteurs, les dépenses de chauffage sont réparties selon un critère qui ne tient pas compte :
✓ Du nombre d’occupants dans le logement : certains résidents vivent seul dans de grands appartements et d’autres en famille dans des logements plus petits ;
✓ De la vacance du logement : des résidents sont présents à l’année et d’autres sont de passage ;
✓ De la subjectivité du confort thermique : certains ont froid à 23°C , d’autres ont chaud à 21°C ;
En particulier, ce mode de répartition ne récompense pas :
✓ Les comportements économes et écoresponsables (baisse de la température de consigne, radiateurs fermés en cas d’absence, chauffage coupé dans les pièces inoccupées, …) ;
✓ Les investissements réalisés pour des travaux d’économies d’énergie (isolation thermique, régulation automatique, …).