450 millions € de pouvoir d’achat supplémentaire pour les Français !
Un impact économique concret
La répartition des frais de chauffage est une mesure dont l’impact économique est favorable pour l’économie française. En effet, ce sont plus de 450 millions d’euros de pouvoir d’achat qui sont générés à court terme. Le calcul est simple : elle ne nécessite pas d’investissements pour les résidents (mais un abonnement mensuel de moins de 3€ TTC en moyenne) qui, par leur comportement, vont économiser 120€ en moyenne de chauffage par an.
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Les économies constatées représentent-elles vraiment 15% ?
L’ensemble des 20 études européennes et françaises (ADEME) menées sur l’individualisation des frais de chauffage confirment que le comptage individuel permet de réaliser des économies de chauffage. Elles s’entendent toutes sur une moyenne de 15% de la facture de chauffage pour les immeubles concernés, et parfois même plus.
*La moyenne par immeuble équipé est de 15%, chiffre confirmé par toutes les études, sachant que les chiffres vont même parfois au-delà.
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Les économies ne sont-elles pas absorbées par le coût du comptage ?
Même si on ne retient que 10% d’économies cela représente un gain de 100€ sur une facture de 1000€ (3pièces 67m²), or le comptage ne dépasse pas un coût de 50€ dans un tel appartement ou moins de 3 euros en moyenne par mois*.
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Les économies sont-elles éphémères ?
Les économies sont significatives la 1ère année puis sont plus importantes encore la 2ème (bouche à oreille). Puis les bonnes habitudes sont prises (fermeture des radiateurs inutilisés, gestion de l’aération des locaux…) l’effet rebond est tout à fait insignifiant si un rappel est effectué vers les nouveaux arrivants. La mesure continue et l’information des consommateurs permettent au contraire de prévenir les dérives ultérieures des consommations.
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Comment réaliser des économies ?
- Prenez l’habitude de fermer vos robinets de radiateurs avant d’aérer
- Aérez 5 à 10 mn maximum en ouvrant les fenêtres en grand, cela permet de renouveler l’air sans refroidir les murs
- Chauffez quand cela est vraiment nécessaire
- Vérifiez que vos robinets de radiateurs fonctionnent correctement
- Evitez de placer un meuble devant le radiateur ou d’installer un cache inapproprié qui gênerait la circulation de l’air
- Fermez les volets dans chaque pièce pendant la nuit
- Baissez la température en cas d’absence prolongée
Température conseillée à l’intérieur des logements | |
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Salle de bains | 21°C |
Séjour | 20°C |
Chambre d’enfants | 19°C |
Cuisine | 17°C |
Chambre d’adultes | 17°C |
Absence de plus de 2 heures | 16°C |
Absence de plusieurs jours | 14°C |
A noter : Un degré supplémentaire de température augmente en moyenne de 7% la quantité d’énergie nécessaire
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Est-il vrai que les RFC favorisent les vols de chaleur ?
Les échanges entre appartements froids et chauds existent. Que le mode de chauffage soit en individuel électrique ou individuel au gaz ou collectif, il n’y a aucune différence dans ces échanges thermiques et le système le plus équitable est la répartition des frais de chauffage puisqu’elle intègre une part commune prévue de tous temps par le législateur. Le calcul de la répartition des frais de chauffage peut de plus intégrer un coefficient de pondération pour prendre en compte la situation de chaque appartement dans l’immeuble.
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Les répartiteurs de frais de chauffage n’ont-ils de sens que si les copropriétaires ont déjà effectué des travaux d’isolation chez eux ?
Les travaux d’isolation sont toujours souhaitables mais ils ne sont pas un préalable à la pose de répartiteurs de frais de chauffage (RFC). Les RFC permettent d’engranger immédiatement des économies et de sensibiliser les copropriétaires à la nécessité de continuer de faire des travaux d’amélioration thermique de leur bâtiment, dont l’isolation. Et si la copropriété n’arrive pas à décider des travaux collectifs, cela incite les copropriétaires à faire les travaux individuellement (double vitrage, isolation par l’intérieur…). La RFC responsabilise les occupants et favorise les réflexions entre occupants sur les solutions qui contribuent à améliorer les économies d’énergie.
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Quelle est la fiabilité des répartiteurs de frais de chauffage?
La norme européenne EN834 définit les répartiteurs électroniques de frais de chauffage. Elle spécifie les exigences qui prévalent non seulement à la construction mais aussi à l’installation et au fonctionnement des répartiteurs de frais de chauffage. Tous les appareils de répartition doivent disposer d’une approbation de modèle donnée par la métrologie légale.
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Les RFC peuvent-ils être fraudés :
Ils sont soumis à différents essais, dans les protocoles français et étrangers d’agrément, pour vérifier l’efficacité de leurs dispositifs visant à déjouer les tentatives de fraude. Avec les équipements communicants installés aujourd’hui, la fraude est détectée.
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Les ondes radio des RFC sont-elles nuisibles ?
Les normes sont non seulement respectées mais les émissions des appareils de comptage sont très en deçà de ce que normes françaises et européennes exigent, ou des émissions générées par d’autres équipements de la maison tels que téléphonie, Wi-Fi, …
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Les RFC perturbent-ils l’installation de chauffage ?
Les RFC n’interfèrent en rien sur l’installation de chauffage. Si les inconvénients d’un déséquilibrage de l’installation deviennent plus criants, un équilibrage est toujours une démarche saine qui aboutit à une amélioration de l’installation. Et la RFC favorise la détection d’un déséquilibre de l’installation.
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De plus en plus de clients nous demandent de leur communiquer les éléments de calcul de la répartition :
Il y a deux types de coefficients qui sont pris en compte dans la répartition de frais de chauffage :
- Le coefficient le plus important est celui correspondant à la taille, la puissance thermique nominale des radiateurs. Il est proportionnel à la taille du radiateur et figure sur les documents remis aux occupants (quittance individuelle).
- Le coefficient de couplage permet de tenir compte des diverses géométries de radiateurs s’il y a plusieurs modèles dans un même immeuble. Il est déterminé par des essais menés en laboratoire : plus de 6000 modèles de radiateurs ont ainsi été testés et agréés ! Le coefficient de situation correspond à des abaques utilisées par tous les thermiciens lors du calcul des besoins en énergie des immeubles.
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A quoi sert le coefficient de situation ? Doit-on l’appliquer dans notre copropriété ?
Le coefficient de situation compense une situation thermique défavorable (pignon, étage supérieur), il est autorisé par la réglementation pour l’individualisation du chauffage collectif. Il n’y a rien d’équivalent en chauffage individuel (le prix du kWh n’est jamais modifié en fonction de la position du logement dans l’immeuble). La RFC apporte de ce fait le bénéfice d’une équité qui n’est pas possible en chauffage individuel en permettant de corriger l’effet « vol de chaleur » grâce au coefficient de situation. De fait, ce coefficient est plutôt destiné au logement social où les locataires n’ont pas le choix du logement.
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Un enregistrement de consommation hors période de chauffe peut-il se produire ?
Non, le répartiteur électronique ne déclenche les opérations de comptage qu’à partir du moment où il existe une différence minimale de 3°C entre les deux sondes. Ce point est exigé par la norme EN 834 et vérifié lors de la qualification métrologique des répartiteurs. Un rayonnement de soleil sur le corps de chauffe, par exemple, ne peut donc pas engendrer une consommation.
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Comment se font les relevés ?
Par radio, la présence de l’occupant n’est plus requise lors de la relève.
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Comment se calcule une consommation ?
Le répartiteur intègre dans le temps l’évolution de l’écart de température entre le radiateur et la pièce. La valeur utilisée pour calculer la consommation tient compte, en outre, de la puissance du radiateur.
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120€ d’économie en moyenne par an et par ménage. Démonstration du calcul :
Un appartement de taille moyenne (67m²) consomme environ 200kWh/m² par an pour le chauffage.
Avec un prix du kWh à 0,08€ en moyenne, on obtient :67m² x (200kWh x 0,08€) = 1072€ de frais de chauffage par an
Après le déploiement de l’individualisation des frais de chauffage (IFC), on observe une baisse de 15% en moyenne des dépenses de chauffage, soit :
1072€ – 15% = 160,8€ brut d’économies par an
Si l’on prend en compte le coût annuel de l’individualisation des frais de chauffage (IFC), on obtient :
3€ x 12 mois = 48€ par an
160€ bruts – 48€ = 112€ net d’économies en moyenne grâce à l’IFC
L’individualisation des frais de chauffage permet donc aux ménages d’économiser en moyenne plus de 110€ sur leurs frais de chauffage
*coût constaté